Certains chamans (JHANKRI) du Népal utilisent un P'URBU pendant leurs transes magiques lors d'un rituel de guérison pour inviter une divinité consacrée à prendre possession du P'OURBOUL, cette dague sacrée, en demandant protection à l'émanation de l'eau : L'effrayant DORJE VAJRAKILA, et ainsi combattre les Nâgas (serpents métaphysiques) puis les Prêtas, sortes d'entités maléfiques qui errent affamées au-dessus des terres humides, qu'ils clous sur des supports virtuels (YIDAMS) ou d'un Bodhisattva VAJRAYÀ, pour les maintenir prisonnières afin de dissiper les obstacles sur la voie de la guérison. Ce KILA (clou) à une place privilégiée dans de très nombreuses disciplines, cérémonies et danse rituelles des divers préceptes Tantriques des deux mains ainsi que chez les Lamas-tibétains (GUHYAYÀNA) du Bouddhisme Mahayâniste (grand véhicule, fondé au XIII siècle par le GURU RINPOCHÉ PADMASAMBHAVA, celui-qui-est-né-du-lotus), pour anéantir les démons, ennemies de l'enseignement du DHARMA, les soumettre pour détruire l'assise dualiste. Cet objet rituel confectionné avec des matériaux comme le Bronze, le bois, le fer de météorites, l'os, des mélanges de 5 alliages, transperce le mal par sa lame triangulaire, qui symbolise le mont MÉROU l'axe du monde du centre de la terre, dont la pointe pèse sur les enfers. Ces trois tranchants apportent la victoire en décapitant les trois poisons (KÀMALOKA), la soif, la haine, et l'ignorance. La souffrance est dissipée quand le désir et l'envie sont reconnues comme sa cause. Lorsque l'arme (consacrée) repose, son pointu est emprisonné à l'intérieur d'un cube en bois de couleur bleu ou d'une gaine en pierre triangulaire. Le PHURBU (voler) ou clou du tonnerre tient lieu également, de piquet en bois ou métal, servant aux voyageurs et nomades, pour planter une tente ou d'y attacher des chevaux (TAMDRIN) et autres animaux domestiques. il est utilisé au TIBET et en INDE pour fixé la localisation spécifique de la déesse à queue de serpent, SADAG, avant d'entreprendre la construction des temples, des monastères et des STÙPAS (dôme reliquaire), pour ne pas excitée son irritation coléreuse. C'est une arme indestructible et puissante, dont ses trois entaillant sont avalés ou entravés par la grande gueule d'une divinité aquatique, parfois à triples têtes, le MAKARA, animal mythique du bestiaire hindou, coursier de la très sainte GANGÂ (purification) déesse du GANGE (fleuve sacré du nord de l'inde (2700 km). Cette créature de Mer, des eaux et des rivières, représente l'activité violente de l'inconnue. Ce monstre marin fertile à tête d'éléphant aux dents de crocodiles qui attaque et mord trois couples de nâgas qui se lovent dans le creux des trois faces de la lame (les six vertus transcendantes (PARAMITAS), est surmonté d'un nœud d'éternité (perfection de la plénitude) accolé d'une sphère du désir d'où émerge les premières extrémités des pointes d'un (DORDJÉ) VAJRA POURPA, cet instrument ritualiste, redoutable emblème de royauté, est un sceptre émettant des éclaires : La foudre de diamant du dieu INDRA. il est très utilisé comme Arme dans le bouddhisme VAJRAYANA (voie du diamant), le soi indestructible TANTRAYANA du Bouddha SHÀKYAMOUNI, pour la libération du cycle des existences : L'ILLUMINATION. Sur les deux photos ci-contre, le VAJRA dordjé (INDRAKILA, l'arbre de vie) est remplacé par deux lotus à huit pétales qui se rencontrent autour du renflement central de la poignée orthogonale du pieu magique. Leurs pétales sont les gouttes de semence blanche et rouge du sang menstruel de BODHICITTA unies, à l'intérieur de la roue (NÀDI-CHAKRA) cardiaque. La sphère de la "forme" est cachée en son milieu.
PHURBA déifié par la Main gauche et son MUDRÂ occulte.
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